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Le blog d'un professeur de lettres

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28 novembre 2007

Dino Buzzati Le Veston ensorcelé troisième et dernière partie

4ème 1 – Année scolaire 2007-2008

Séquence 2 : caractériser le récit fantastique pour rédiger une nouvelle fantastique.

Les thèmes du fantastique : le pacte avec le diable

Le Veston ensorcelé de Dino Buzzati : troisième et dernière partie (« J’arrivai en voiture dans une allée perdue des Alpes. […] pour l’ultime règlement de comptes. »)

  1. Observez les temps des verbes dans le dernier paragraphe. Dans ce paragraphe, les événements sont-ils passés ? Pourquoi utilise-t-il ces temps ?

Les temps des verbes dans le dernier paragraphe sont le présent et le futur. Les événements ne sont donc pas passés, mais à venir. Le narrateur utilise ces temps car il a conscience que son aventure n’est pas encore terminée. Il devra à nouveau affronter le tailleur dont il a brûlé le veston maléfique.

  1. Dans le dernier paragraphe, s’agit-il d’un retour en arrière ? Comment appelle-t-on le procédé utilisé ?

Dans le dernier paragraphe, il ne s’agit pas d’un retour en arrière, mais d’une anticipation. Le narrateur imagine déjà ce qui va lui arriver dans le futur. Il prévoit la rencontre finale avec le tailleur diabolique.

  1. Quel est l’effet produit par l’expression finale : « l’ultime règlement de comptes » ?

L’expression finale : « l’ultime règlement de comptes » produit un effet de terreur et d’angoisse. Le narrateur sait déjà que sa mésaventure n’est pas terminée, car il a une dette envers le mystérieux tailleur, puisqu’il n’a toujours pas payé son veston. Il sait déjà que sa vie est condamnée, car il a utilisé le veston ensorcelé, qui s’est révélé diabolique. Le narrateur a l’intuition qu’il devra payer de sa vie l’utilisation du veston.

4.      Quels événements semblent inexplicables ? Justifiez votre réponse en citant des mots du texte.

Plusieurs événements semblent inexplicables dans ce dernier passage. Tout d’abord, la voix que le narrateur entend est d’origine inconnue : « une voix humaine retentit : « Trop tard, trop tard ! » Terrorisé je me retournai d’un mouvement brusque comme si un serpent m’avait piqué. Mais il n’y avait personne en vue. »

Ensuite, la disparition de tout ce qu’il possédait est également énigmatique. Avec la destruction du veston disparaissent en effet sa voiture, sa villa, ses comptes en banque et ses actions.

  1. Quels sentiments provoquent les événements chez le narrateur ? Justifiez votre réponse en citant des mots du texte.

Les événements provoquent chez le narrateur des sentiments de terreur (« terrorisé »), de « l’épouvante ». Le soulagement qu’il éprouve n’est que passager, car il sait au fond de lui-même qu’il devra à nouveau faire face au tailleur, « de malheur, avec son sourire abject, pour l’ultime règlement de comptes. »

6. Qui est, finalement, le tailleur ?

Le tailleur est finalement le diable en personne. Il a en effet séduit le narrateur par sa douceur insistance et par sa gentillesse hypocrite, et l’a encouragé à céder à la tentation de la richesse infinie. Le narrateur a mis son existence sous la tutelle du diable. Il a établi avec lui un pacte qui condamne finalement son existence. Le diable est une figure importante dans l’univers fantastique.

7. Qu’est-ce qui fait de ce passage un texte fantastique ?

Ce passage combine différents éléments traditionnels du registre fantastique : la scène se passe pendant la nuit. L’environnement est réaliste, mais plusieurs événements étranges (la voix d’origine inconnue, la disparition mystérieuse des objets) et inexplicables apparaissent. Les sentiments éprouvés par le narrateur sont l’angoisse et la terreur. Enfin, la dernière phrase laisse entendre que le tailleur n’est autre que le diable, figure traditionnelle de l’univers fantastique.

8. Quelles leçons peut-on tirer de cette histoire ?

Dino Buzzati utilise le registre fantastique pour donner plusieurs leçons au lecteur.  Tout d’abord, on pourrait considérer que cette nouvelle est une illustration du dicton populaire selon lequel « bien mal acquis ne profite jamais ».

Ensuite, Buzzati stigmatise le désir de posséder toujours plus et le culte immodéré de l’argent.

Mais il semble que l’auteur délivre ici une vérité plus profonde encore, une critique virulente de la société capitaliste moderne. En effet, il semble que l’auteur veuille nous montrer que dans notre monde, l’accroissement des richesses d’une minorité aboutit à l’appauvrissement d’une majorité.

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28 novembre 2007

Dino Buzzati Le Veston ensorcelé deuxième partie

4ème 1 – Année scolaire 2007-2008

Séquence 2 : caractériser le récit fantastique pour rédiger une nouvelle fantastique.

Les thèmes du fantastique : le pacte avec le diable

Le Veston ensorcelé de Dino Buzzati : deuxième partie (« Sous prétexte que je ne me sentais pas bien, […] Il devenait indispensable de le détruire. »)

Questions :

  1. Qu’est-ce qui pousse le narrateur à vouloir toujours plus d’argent ? Répondez en citant le texte.

Plusieurs raisons poussent le narrateur à vouloir toujours plus d’argent. Tout d’abord, c’est la crainte que le veston ne donne plus d’argent qui le motive à soutirer des billets de banque :

« Je travaillai avec une tension spasmodique des nerfs dans la crainte de voir cesser d’un moment à l’autre le miracle. » (lignes 45-45 page 109)

Ensuite, c’est le goût du luxe et la passion immodérée de la possession qui le pousse à vouloir toujours plus d’argent :

« Plus on possède et plus on désire. J’étais déjà riche, compte tenu mes modestes habitudes. Mais le mirage d’une existence de luxe effréné m’éperonnait. » (lignes 14-16 page 111)

L’argent devient peu à peu sa nouvelle idole.

  1. Pourquoi le narrateur décide-t-il, un jour, de détruire le veston ?

Le narrateur décide un jour de se débarrasser du veston car il commence à comprendre la nature diabolique de celui-ci : à chaque fois qu’il soutire de l’argent de son veston ensorcelé, un malheur se produit dans le monde. Plus il s’enrichit, plus les tragédies autour de lui se multiplient :

« Assez, assez ! pour ne pas m’enfoncer dans l’abîme, je devais me débarrasser de mon veston. Mais non pas en le cédant à quelqu’un d’autre, parce que l’opprobre aurait continué (qui aurait pu résister à un tel attrait ?). Il devenait indispensable de le détruire. » (lignes 5-8 page 114)

  1. « Quand je me réveillai le lendemain matin » (ligne 54 page 109) : donnez la nature et la fonction de cette proposition.

Il s’agit d’une proposition subordonnée conjonctive de temps. La fonction est complément circonstanciel de temps. La conjonction de subordination est « quand ».

  1. « Chaque fois que je soutirais de l’argent de mon veston » ( ligne 43 page 112) : donnez la nature et la fonction de cette proposition.

Il s’agit d’une proposition subordonnée conjonctive de temps introduite par la conjonction de subordination « chaque fois que ». La fonction est complément circonstanciel de temps.

  1. Quels sont les temps verbaux dominants de la ligne 40 à la ligne 74 pages 108-109 ?

Les temps verbaux dominants de la ligne 40 à la ligne 74 pages 108-109 sont l’imparfait et le passé simple. Le passé simple est le temps de l’action dans un récit au passé.

  1. A quels temps sont les verbes de la ligne 3 à la ligne 7 (le cambriolage) et de la ligne 25 à la ligne 29 (l’incendie) page 111 ?

Les temps des verbes de la ligne 3 à la ligne 7 et de la ligne 25 à la ligne 29 page 111 sont le plus-que-parfait à la voix active et passive et l’imparfait. Cela signifie que les événements relatés sont antérieurs à l’action au passé simple.

  1. Pourquoi passe-t-on du passé simple à l’imparfait et au plus-que-parfait ?

On passe du passé simple à l’imparfait et au plus-que-parfait car le narrateur relate des événements qui se sont passés la veille.

  1. Comment appelle-t-on le passage d’un événement présent à un événement passé ?

Le passage d’un événement présent à un événement passé est appelé retour en arrière ou flash-back.

  1. Quel est l’intérêt de ce procédé ?

Ce procédé de retour en arrière permet de rapporter des informations nécessaires à la compréhension de l’histoire. Ici en particulier, le retour en arrière permet d’effectuer une corrélation entre le veston et les incidents qui se produisent la nuit, quand le narrateur soutire de l’argent. Le retour en arrière est donc un procédé très important dans la nouvelle de Buzzati, car il permet au lecteur comme au narrateur de prendre conscience de la nature diabolique du veston.

  1. Quel est le lien entre les faits divers rapportés dans les journaux et le veston ensorcelé ?

Il y a un lien de causalité entre les faits divers rapportés dans les journaux et le veston ensorcelé, car à chaque fois que le narrateur soutire de l’argent, un malheur se produit autour de lui : cambriolage, incendie, mort.

11.  Y a-t-il une explication ? Relevez des expressions du texte pour justifier votre réponse.

Apparemment, il n’y a pas de véritable explication permettant de comprendre le pouvoir ensorcelé du veston. Le narrateur parle de « miracle » : or un miracle est par définition un phénomène qui échappe aux lois de la logique et de la nature. La seule explication que le narrateur propose n’est pas scientifique mais morale : « désormais je savais que l’argent que le veston me procurait venait du crime, du sang, du désespoir, de la mort, venait de l’enfer. »(lignes 31-32 page 111)

28 novembre 2007

Dino Buzzati Le Veston ensorcelé première partie

4ème 1 – Année scolaire 2007-2008

Séquence 2 : caractériser le récit fantastique pour rédiger une nouvelle fantastique.

Les thèmes du fantastique : le pacte avec le diable

Le Veston ensorcelé de Dino Buzzati : première partie (« Bien que j’apprécie l’élégance vestimentaire, […] comme ceux que l’on raconte aux enfants et que personne ne croit vrais. »)

Questions :

1.      Le narrateur est-il extérieur à l’histoire ? Qui est le narrateur ? Que sait-on de lui ?

Le narrateur n’est pas extérieur à l’histoire. Il raconte une aventure qu’il a réellement vécue. Il est lui-même le héros de l’histoire qu’il raconte. Nous avons peu d’informations sur lui. Nous ne savons pas comment il s’appelle. Nous ignorons la nature de son travail. Nous ne savons que trois choses : il a une secrétaire (« J’écrasai la sonnette pour appeler ma secrétaire ») – il travaille donc dans un bureau –, il apprécie tout particulièrement les beaux vêtements (« j’apprécie l’élégance vestimentaire »), et il participe à des réceptions, ce qui laisse supposer qu’il appartient à une classe sociale aisée.

2.      Pourquoi le narrateur aborde-t-il un inconnu lors de la soirée ?

Le narrateur aborde un inconnu lors de la soirée car il est attiré par « la beauté linéaire, pure, absolue de son vêtement. »

3.      A quelle ligne se termine le récit de la soirée ? Qu’est-ce que le narrateur raconte immédiatement après ? Ces deux moments ont-ils pu se suivre de cette manière ?

Le récit de la soirée se termine à la ligne 28. Le narrateur raconte immédiatement après qu’il va chez le tailleur Alfonso Corticella, 17 de la rue Ferrara. Ces deux moments n’ont pas pu se suivre de cette manière. Le narrateur a effectué ce que l’on appelle une ellipse narrative : c’est un procédé qui permet au narrateur de ne rapporter que les points forts de l’histoire et d’accélérer le récit.

4.      Combien de temps s’écoule-t-il entre la commande du complet et sa livraison ? Relevez la phrase qui l’indique. Ces jours sont-ils racontés en détail ? Pourquoi ?

Entre la commande du complet et sa livraison, il s’écoule « quelque vingt jours » (ligne 43). Ces jours ne sont pas racontés en détail : le narrateur procède à nouveau à une ellipse narrative, car le récit de ces jours n’est pas intéressant pour l’histoire en elle-même. Le narrateur préfère se concentrer les événements les plus importants, afin d’accélérer le récit et de mettre l’accent sur le caractère étrange de son aventure.

5.      Quelles impressions le vieux tailleur a-t-il produite sur le narrateur ?

Le narrateur trouve tout d’abord le vieux tailleur fort sympathique : « Quel homme sympathique ! pensai-je tout d’abord. » Mais la gentillesse trop appuyée du tailleur finit par produire chez le narrateur une impression de « malaise » : « en somme je n’avais aucune envie de le revoir ».

6.      Quel est l’événement étrange qui se produit ?

L’événement étrange qui se produit est l’apparition inexplicable et répétée de billets de banque dans la poche droite du veston :

« C’était un billet de dix mille lires.

Je restai interdit. Ce n’était certes pas moi qui l’y avais mis. D’autre part il était absurde de penser à une plaisanterie du tailleur Corticella. […] C’était un autre billet de dix mille lires. Alors, je fis une troisième tentative. Et un troisième billet sortit. »

7.      Quelle explication le narrateur tente-t-il d’apporter ?

Le narrateur pense qu’il s’agit d’un oubli de la part du tailleur : « L’unique explication, une distraction de Corticella. » Mais la répétition étrange du phénomène rend cette explication fausse. Ce phénomène demeure donc inexpliqué.

8.      Pourquoi le narrateur ne dit-il rien à sa secrétaire ?

Le narrateur ne dit rien à sa secrétaire car il craint de passer pour un voleur ou pour un fou. Il n’a en effet aucune explication valable à donner pour se justifier ou pour comprendre la véritable nature de ce phénomène étrange. D’autre part, on peut supposer qu’il commence à entrevoir les possibilités que lui offre ce veston : il peut devenir immensément riche.

9.      A votre avis, que va-t-il se passer après ? Faites des hypothèses sur la suite de l’histoire.

On peut imaginer que le narrateur va utiliser tout cet argent pour devenir l’homme le plus riche de la planète, et influer sur le cours de l’histoire, en finançant des projets pour améliorer la société, en combattant le crime organisé, en  luttant contre la mafia.

Deuxième hypothèse : il va devenir l’homme le plus riche de la planète, et avec sa richesse infinie, il va devenir le maître du monde, achetant à tour de bras les services des gouvernements et des armées.

Ou bien il va devenir tellement riche que la police va le soupçonner de vol. Il sera condamné à la fuite et à l’anonymat, jusqu’à ce qu’il se fasse tuer et qu’on lui vole le veston.

28 novembre 2007

Quelle est la différence entre le merveilleux, l'heroic fantasy et le fantastique? Analyse d'images.

4ème 1 – Année scolaire 2007-2008

Séquence 2 : caractériser le récit fantastique pour rédiger une nouvelle fantastique.

Objectif de la séance : différencier le récit merveilleux ou conte de fées, l’heroic fantasy et le fantastique à partir de l’analyse d’images fixes.

Image n°1 : La Naissance de Vénus de Botticelli [XVIè siècle] :

  1. A votre avis, qui est au centre du tableau ?

C’est Vénus qui est au centre du tableau. Elle est née de l’écume de la mer. Elle est la déesse de l’amour et de la beauté.

  1. A votre avis, que représentent les deux personnages à gauche de la jeune femme nue ?

Les deux personnages représentent le vent et l'amour. Celui qui souffle est Zéphyr, divinité du vent. Le personnage ailé est Eros ou Cupidon, le dieu de l'amour. Ce sont donc des allégories. Ils poussent Vénus vers le rivage, où l’allégorie du printemps se précipite pour la recouvrir d’un vêtement fleuri.

  1. Quelles sont les couleurs dominantes du tableau ?

Les couleurs dominantes du tableau sont le bleu, le vert et le blanc cassé. Le rouge est concentré dans le drap que tend l’allégorie du printemps vers la déesse de l’amour. Ce sont donc essentiellement des couleurs chaudes.

  1. Quel est le degré de lumière utilisé ?

Le degré de lumière utilisé est élevé. C’est un tableau très clair et très lumineux. Le peintre a réussi à donner l’impression que toute la lumière est concentré sur la déesse qui irradie ainsi le regard du spectateur.

  1. A quel moment de la journée se déroule la scène représentée ?

La scène se déroule certainement en fin de matinée ou dans l’après-midi, au moment où le soleil illumine le paysage.

  1. Quels sont les éléments de la nature qui sont représentés ?

Le peintre représente les éléments du vent, de la terre, de l’eau et de l’air. Tous les éléments sont donc convoqués au moment de la naissance de la déesse de l’amour et de la beauté. Tout se passe comme si la nature entière était conviée à cet événement. La mer, l’air et les arbres semblent frissonner face à la présence de la divinité.

  1. Décrivez le visage de la jeune femme nue.

Le visage de la déesse nue est à la fois souriant et mélancolique, ce qui la rend plus mystérieuse et plus fascinante encore.

  1. Quels sentiments vous suggère ce tableau ?

Les sentiments suggérés par ce tableau sont la sérénité et la paix de l’âme.

  1. Y a-t-il des éléments qui rappellent un univers familier et quotidien ?

Aucun élément ne rappelle l’univers familier et quotidien. La déesse, comme les allégories qui l’entourent, est une créature surnaturelle. Sa naissance est elle-même exceptionnelle et surnaturelle. On est dans un autre monde, celui des légendes de la mythologie gréco-latine.

  1. A votre avis, s’agit-il d’une image fantastique ? Pourquoi ?

Il ne s’agit nullement d’une image fantastique, car elle ne correspond à aucun des critères du genre. La lumière est intense, la scène lumineuse et claire, les sentiments suggérés sont l’apaisement et la sérénité, les couleurs utilisées sont plutôt chaudes, alors qu’une image fantastique se caractérise par une lumière sombre, une atmosphère lugubre et étrange, suscitant le doute, la peur et l’inquiétude. On est aux antipodes du fantastique. Il s’agit bien de la représentation d’un événement surnaturel, la naissance d’une déesse, mais cette image relève du merveilleux, du conte ou de la légende, et non du registre fantastique.

Images n° 2 et 3 : dessin de Raymond Gaustadnes et affiche du film Le Seigneur des Anneaux, Le retour du roi :

  1. Décrivez les personnages représentés.

Dans le dessin de Gaustadnes, un personnage ailé brandissant une épée lumineuse, possédant certainement le pouvoir de la foudre, est mis en scène. Ses yeux semblent illuminés par la foudre. Son corps est tatoué. Il possède des bottes et des vêtements déchirés autour de la taille. Il se situe au sommet d’une montagne.

L’affiche du film Le Seigneur des Anneaux représente plusieurs personnages. Au premier plan, un jeune homme tient une épée et brandit un anneau illuminé, probablement magique. Au second plan, une créature mystérieuse, semblable à un vieil elfe, sourit de manière démoniaque. Un autre jeune garçon semble accompagner le personnage du premier plan. Toujours au second plan, on aperçoit, comme sortant des nuages, une jeune femme très séduisante, probablement une princesse. La figure centrale de l’affiche est celle d’un chevalier, brandissant son épée de façon menaçante, comme s’il s’apprêtait à combattre. Son regard est dur et déterminé, sa pose épique et héroïque. En haut, à droite, un vieillard, semblable à un druide, tout de blanc vêtu, regarde l’horizon.

  1. A quelle époque font référence les vêtements et les armes représentés ?

Les vêtements et les armes représentés font référence au Moyen-Age.

  1. A quel être surnaturel vous fait penser le personnage du dessin de Raymond Gaustadnes ?

Le personnage ailé du dessin de Raymond Gaustadnes fait penser à un ange.

  1. A votre avis, qui est le vieillard dans l’affiche du film (en haut, à droite) ?

Le vieillard dans l’affiche du film est probablement un druide ou un magicien.

  1. Quel est l’objet lumineux tenu par le jeune garçon dans l’affiche du film ?

L’objet lumineux tenu par le jeune garçon dans l’affiche du film est certainement l’anneau annoncé par le titre du film. Il s’agit d’un objet magique.

  1. Décrivez le paysage en arrière-plan dans ces deux images. Quelle différence faites-vous avec le temps dans le tableau de Botticelli ?

Dans ces deux images, le paysage en arrière-plan est similaire : on distingue une forte présence des nuages, ainsi que des rochers. Dans l’affiche du film, on aperçoit à l’arrière-plan une tour. Les nuages tourmentées créent une ambiance surnaturelle et semblent préfigurer des événements épiques.

  1. Y a-t-il des éléments qui rappellent un univers familier et quotidien ?

Il n’y a aucun élément dans ces deux images qui rappelle un univers familier et quotidien. On est dans un monde merveilleux et d’inspiration médiévale.

  1. A votre avis, s’agit-il d’images fantastiques ? Pourquoi ?

Il ne s’agit pas d’images fantastiques, car il n’y a aucun élément rappelant un univers familier ou quotidien, et les créatures surnaturelles représentées, ainsi que les héros, sont tous des personnages de l’univers merveilleux du Moyen-Age, alors qu’un récit fantastique prend toujours racine dans le présent, dans un monde apparemment normal et familier. On est ici dans ce que l’on appelle l’heroic fantasy, un genre de récit merveilleux qui s’inspire fortement du monde médiéval.

28 novembre 2007

Le Seigneur des Anneaux

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28 novembre 2007

La Naissance de Vénus de Botticelli

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28 novembre 2007

champ lexical de la peur

4ème 1 – Année scolaire 2007-2008

Séquence 2 : caractériser le récit fantastique pour rédiger une nouvelle fantastique.

LES MOTS EXPRIMANT LA PEUR

Affolement : émotion violente causée par un grand trouble.

Angoisse : inquiétude profonde, peur intense.

Anxiété : vive inquiétude causée par une situation incertaine.

Appréhension : crainte, anxiété vague.

Crainte : peur, inquiétude.

Effroi : grande frayeur, épouvante, terreur.

Frayeur : peur soudaine et passagère.

Hantise : obsession, idée fixe.

Panique : terreur extrême, soudaine et généralement collective.

Phobie : inquiétude obsédante, dont on n’arrive pas à se libérer.

Terreur : grande frayeur, intense, glaçante, souvent mêlée d’horreur.

Trac : peur que l’on ressent avant d’affronter un public.

28 novembre 2007

vocabulaire pour étudier un film

4ème 1 – Année scolaire 2007-2008

Séquence 2 : caractériser le récit fantastique pour rédiger une nouvelle fantastique.

Objectif de la séance : étudier le registre fantastique à travers une séquence de film : Sleepy Hollow de Tim Burton (1999)

LEXIQUE

Plan : portion de film enregistrée au cours d’une prise.

Séquence : l’ensemble des plans constituant une unité narrative selon l’unité de lieu et d’action. Autrement dit, c’est l’ensemble des plans qui situent l’action dans un même lieu et dans un même moment. La séquence correspond au chapitre de roman.

Plan-séquence : réalisation d’une séquence en un seul plan.

Montage : choix et assemblage des plans d’un film.

Raccord : manière de juxtaposer deux plans lors du montage.

-          Raccord de regard : il consiste à faire suivre le plan d’un personnage qui regarde par le plan représentant ce que voit ce personnage. C’est un moyen de relier les plans très fréquemment utilisé. Tout se passe comme si le spectateur regardait à travers le regard du personnage, ce qui facilite l’identification au personnage.

-          Raccord de geste : un geste commencé par un personnage dans un premier plan est achevé dans le second. On a alors un changement de point de vue.

-          Raccord dans l’axe : deux moments successifs d’un même événement sont traités en deux plans.

-          Raccord de mouvement : un mouvement doté, dans un premier plan, d’un vitesse et d’une direction, est répété dans un second plan.

Echelle des plans : échelle établie par rapport à la taille des personnages qui permet de définir les différents plans.

-         plan général : il cadre un paysage

-         plan d’ensemble : il cadre un lieu avec un ou des personnages.

-         Plan de demi-ensemble : il cadre le ou les personnages dans un lieu.

-         Plan moyen : il cadre un personnage en entier.

-         Plan américain : il cadre un personnage des cuisses à la tête.

-         Plan rapproché taille/buste : il cadre le personnage à partir de la taille ou du buste.

-         Gros plan : il cadre la tête du personnage.

-         Détail : il cadre un détail du personnage ou d’un objet.

Ellipse : absence d’un fragment de l’histoire (rupture dans le déroulement chronologique)

Fondu : obscurcissement ou éclaircissement progressif d’une image. Il en existe de trois types :

-         fondu en blanc : éclaircissement avant que l’image suivante n’apparaisse.

-         Fondu enchaîné : superposition de la fin d’un plan avec le début du plan suivant.

-         Fondu au noir : obscurcissement plus ou moins rapide d’une image jusqu’au noir.

Travelling : déplacement de la caméra de l’arrière vers l’avant ou inversement (travelling avant/travelling arrière) ou déplacement horizontal de la caméra (travelling latéral)

28 novembre 2007

vocabulaire pour étudier une image

VOCABULAIRE POUR ETUDIER UNE IMAGE

LE CHAMP

Le champ : il est délimité par le cadre de la photographie ou du tableau. Il définit l’espace donné à voir.

L’angle de prise de vue : c’est le point d’où le champ (l’espace) est vu :

-         l’angle normal : celui qui regarde est placé à la même hauteur que les personnes ou les objets regardés.

-         la plongée : le paysage ou le personnage sont vus d’en haut, ce qui les place dans une position peu avantageuse.

-         la contre-plongée : le paysage ou le personnage sont vus d’en bas, ce qui est souvent la marque d’une position dominante ou avantageuse.

LA COMPOSITION ET L’ORGANISATION D’UNE IMAGE

La profondeur de champ : elle est créée par différents plans :

-         le premier plan : ce qui est le plus près du spectateur.

-         Le second plan : ce qui est immédiatement derrière le premier plan.

-         L’arrière-plan : ce qui est au fond de l’image.

Les lignes de force : elles traversent l’image de façon plus ou moins visible et permettent de repérer comment les personnages ou les objets sont disposés. Elles sont horizontales, verticales, obliques.

Le rapport des couleurs : il se définit par les contrastes, la répétition, la répartition.

La valeur des couleurs : elle peut être chaude (rouge), froide (bleu).

La lumière : elle se définit par son origine, son intensité, sa répartition : elle crée des zones sombres ou lumineuses.

LES FONCTIONS DE L’IMAGE

Les fonctions de l’image : comme un texte, une image peut avoir une fonction narrative, descriptive, explicative ou argumentative :

-         l’image narrative : une image qui évoque un fait, un événement est l’équivalent d’un discours narratif.

-         L’image descriptive : un tableau ou une photo qui représente une personne, un lieu ou un objet est l’équivalent d’un discours descriptif.

-         L’image explicative : un schéma, un plan peuvent remplacer un discours explicatif.

-         L’image argumentative : une affiche publicitaire ou politique, par exemple, qui cherche à faire partager une idée, a une fonction argumentative.

28 novembre 2007

Vocabulaire important

VOCABULAIRE

Mégère : femme méchante, insupportable.

Etreindre : serrer fortement, parfois violemment.

Effaré : très effrayé

Phosphorescence : lumière émise par certains animaux pendant la nuit. Synonyme : luminescence.

Sarcastique : qui relève du sarcasme. Le sarcasme est une ironie amère et insultante.

Ironie : moquerie qui consiste à dire le contraire de ce que l’on veut faire comprendre. Par exemple, lorsque le professeur dit à un élève qui a mal travaillé : « bravo, c’est excellent ! »

Sardonique : diabolique, satanique, démoniaque.

Effroi : grande frayeur, épouvante, terreur.

Terreur : grande frayeur, intense, glaçante, souvent mêlée d’horreur.

Trac : peur que l’on ressent avant d’affronter un public.

Le compte : le calcul

Le conte : récit d’aventures merveilleuses.

Le comte : souverain d’une seigneurie. Titre de noblesse. Le comte est au-dessus du baron dans la hiérarchie.

Opalescent(e) : qui a la couleur de l’opale. L’opale est une roche volcanique de couleur blanche ou bleuâtre.

Nacré(e) : couleur arc-en-ciel.

Ardent : du latin ardens, qui signifie brûlant. Adjectif qualificatif. Qui brûle, qui est en feu, flamboyant.

Assujettir : soumettre, maintenir en place, fixer.

Bigarré(e) : qui a des couleurs variées

La cime : le sommet (d’un arbre, d’une montagne)

Le concept : Du latin conceptus qui signifie la pensée. C’est une idée précise et travaillée.

Cosmopolite : adjectif qualificatif. Une ville cosmopolite est une ville qui accueille des personnes de différentes nationalités.

La déroute : la défaite, la fuite.

Eperdu(e) : qui est profondément troublé par la crainte ou par une passion quelconque.

Lugubre : sinistre. Qui provoque des larmes ou de la tristesse.

Un mythe : du grec mythos qui signifie fable, mensonge. Un mythe est un récit légendaire qui représente ou met en scène un trait du genre humain (la curiosité, la vanité).

Ostentatoire : adjectif qualificatif. Du latin ostentare, qui signifie montrer avec insistance.  Qui est mis en valeur de façon excessive

Paroxysme : point culminant, sommet (d’une sensation, d’une émotion, d’un sentiment). Exemple : le paroxysme de la peur : la peur atteint son degré le plus intense.

Pittoresque : Adjectif qualificatif qui vient du latin pictor : peintre. Est pittoresque tout ce qui est digne d’une peinture qui frappe et qui charme les yeux et l’esprit. Une ville pittoresque est une ville originale et vivante.

Le précepteur : un précepteur est une personne qui enseigne. C’est une personne qui est chargée de l’éducation d’un enfant.

Un simulacre : une imitation

Tressaillir : trembler

Indigène : premier habitant d’un pays. Exemple : les Indiens d’Amérique.

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